
Le
président Gilbert GALY
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Notre
démarche
sen,
créée il y a un peu plus de cinq ans, continue d’initier des projets
dans la zone sahélienne de l’Afrique. Depuis le début, nous avons
veillé à ce que les gestes que nous faisons à l’endroit de nos amis
africains leur soient utiles sur plusieurs plans.
Tout
d’abord, nous faisons en sorte que toutes nos actions soient perçues
par eux comme un geste de solidarité et qui ne porte pas atteinte à
leur dignité.
Pour toutes les actions, la réalisation est précédée d’un très
large dialogue qui doit faire émerger leurs besoins réels. (cf. Avant
projet « Aide au fonctionnement de l’école de Barogo »).
Nous avons également pris soin de ne pas transférer des matériels et
des objets qui ne sont plus utilisés ici et qui là-bas seront mal
adaptés voir inutilisables. Nous faisons en sorte que chaque action
fasse fonctionner le commerce et l’artisanat local, facteur important
de leur développement.
Enfin,
et c’est peut-être le plus important, nos actions sont suivies par
des membres de notre association et des Africains (au sein de
Osen-Burkina) ; ce suivi permet des rencontres et génère
l’enrichissement de tous.
Le propos de cet éditorial est tristement illustré par le dessin du
« Grand Plantu » à la une du journal « Le Monde »
du 09/09/06.
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